Lundi matin, chasse aux chats à Montpar’
(–> un peu plus tard et plus au nord, un autre félin, un peu chanar’ –>)
Le festival de la chouille
Du nouveau cette année à Lussas. Devant la légère baisse de la fréquentation, Jean-Marie Barbe a annoncé aux journalistes un partenariat pour le moins inattendu. L’association Ardèche Images devrait prochainement signer un accord avec une organisation pourtant plus touchée – toutes proportions gardées – par la désaffection des foules : l’Église catholique.
C’est dans l’optique de ce rapprochement qu’un séminaire concernant les Écritures numériques était organisé. Clarisse Herrenschmidt a évoqué la convergence annoncée des textes des principales religions monothéistes (Torah, Bible et Coran) au fur et à mesure de leur encodage, grâce aux bugs notamment. Alexandre Brachet nous a ensuite montré les premières images de la Bible interactive qui permettra bientôt de revivre les plus grands moments de l’Ancien et du Nouveau Testament. L’idée étant de se mettre à la place des personnage principaux. Multipliez les pains, marchez sur l’eau ou réveillez les morts pour gagner des points et passer au niveau de conscience supérieur.
Une tendance que l’on retrouve aussi dans le festival off. Avec des spectacles de rû, à mi-chemin de l’esprit original du festival, plutôt baba cool, et du sens de la mise en scène bien connu des nouveaux partenaires privilégiés. Un bel effort des festivaliers pour anticiper le jumelage de Lussas avec le bourg de Lourdes.
Sinon, pas mal de films intéressants cette année encore.
S’il n’y en avait que trois, je dirais :
– Z32, d’Avi Mograbi, c’était mon premier Mograbi, et s’il est vrai que ce n’est pas son meilleur, les précédents vont vraiment me plaire…
– Deux de la Vague, par Emmanuel Laurent et Antoine de Becque, pas mal pour compléter une culture encore défaillante sur la Nouvelle Vague en général, Godard et Truffaud en particulier.
– The Perfect Human, de Jorgen Leth. Avec l’espèce de suite complètement barrée (The five obstructions, de Jorgen Leth et Lars Von Trier), dont j’ai pu voir une bonne moitié seulement, et en deux ou trois fois, alors que la vidéothèque fermait ses portes et qu’il fallait jongler entre les derniers micro-créneaux.
Un mention spéciale pour Plug And Pray, pas si terrible que ça dans l’ensemble, même si le personnage principal est très attachant. La scène tournée en pleine prépa-Davos et dans laquelle il explique gentiment à l’inénarrable Le Meur pourquoi il devrait réfléchir avant de l’ouvrir vaut le détour à elle toute seule.
Gare aux Sylvains…
… sur le chemin de la gare …
« Dans Princesse Mononoké d’Hayao Miyazaki, les Sylvains sont de petits êtres censés peupler les forêts en bonne santé. »
Lussas
De retour des états généraux du documentaire, quelques gribouilles pour mémoire et pour info, si vous vous êtes perdus jusqu’ici…
Dix films marquants (dans le désordre, pas de compétition on vous a dit !) :
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Avant que les murs tombent
Pas trop convaincu sur le papier, mais très bonne surprise. Beau, dense, percutant. -
La tumultueuse vie d’un déflaté
« Déflaté » vient de l’anglais « to deflate », dégraisser. Pas la peine d’en dire plus, mieux vaut vous laisser découvrir le charme de ce conte burkinabais. -
Entendez mon cri (Usłyszcie mój krzyk)
Un documentaire digne de Hitchcock, je ne conseillerais pas de le voir juste avant d’aller se coucher ! Dans l’idéal, ne pas lire de résumé, ne pas chercher à en savoir plus. Juste le voir.
Et encaisser. -
Rien ne s’efface
Petit intro à l’univers de Naomi Kawase. On aurait dit une balade en hiver, sous des cerisiers décharnés. Le cœur serré. Mais heureux d’être là malgré tout. -
Nora
Après le Burkina avec le grand Z, le Zimbabwé avec la grande Chipaumire. Ou son enfance africaine dans une série de tableaux dansés et bien balancés. -
L’Épine dans le coeur
Gondry nous emmène dans une promenade bien émouvante. -
Il était une fois André S. Labarthe
Ceux qui connaissaient bien le personnage n’ont pas aimé, mais ce n’était pas si mal pour les novices qui entendaient parler du bonhomme pour la première fois.. donne envie d’en savoir plus sur Labarthe, Bataille, et les cinéastes de notre temps. -
Study of A River
Présenté à la fin d’une série qui pouvait sembler aride. A juste titre. Pas le moindre son en dehors de celui du projecteur. Pas ou peu d’effets. Noir et blanc sévère. Contraste approximatif par moments. Mais on accroche malgré tout. Sur celui-ci en particulier. La chaleur écrasante dans la salle amplifiait une tendance à la somnolence. Pas très confortable mais pas forcément néfaste pour cette expérience.Certains plans paraissent incompréhensibles au premier abord. Laissant plus de place à l’imagination. Chacun se recompose un contexte, une vision. Surnaturelle, onirique. Avant de se rendre compte que Peter Hutton nous a habilement « mené en bateau »…
Vous me direz si vous voyez aussi une grande statue de l’île de Pâques avaler lentement l’horizon, ou encore une grotte s’agrandir à l’infini. Comme si Ali Baba avait pris du LSD…
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El Negret
Oui-oui et la guerre d’Espagne. Le concept aurait pu être amusant avec une pincée d’humour, mais Oui-oui semble en être dépourvu (entre autres choses). -
Fondamenta delle convertite
« Une année dans la prison de femmes de Venise… » - Bonus track :
Un court, dont je n’ai pas retrouvé la trace. On y évoquait un ancêtre mystérieux au Cap Vert. Ce film faisait partie d’une série très inégale (20×5′), et donnait vraiment envie de faire comme cet illustre aïeul qui fuit le confort d’une vie bourgeoise en France, pour aller « s’allonger sur ces roches volcaniques et sentir la terre qui bouge juste en dessous »
Ce que j’ai loupé et que l’on m’avait pourtant vivement conseillé :
- Armando et la politique (Armando e la politica)
Berlusconi je te vois ! -
Jean Pascal pour la France
Ceux qui l’ont vu peinaient à le décrire, mais me disaient que ça valait le détour… -
The Cat, the Reverend and the Slave
« Mais comment faire
Comment lui dire
Comment lui faire voir
Ma planète artificielle » (-M-) -
La nuit de la radio (organisé par la SCAM), une diffusion sur le net est prévue. A suivre courant septembre (EDIT : plutôt courant novembre si ça se fait, problèmes de droits apparemment)…
-
Le Horla, de Jean Daniel Pollet, retrouvé depuis sur le net (dans la médiathèque d’un laboratoire pharmaceutique, au rayon psychiatrie…).
- Material, pour un petit tour en RDA…
Bande son : » Ne vous mariez pas les filles, faites plutôt du cinéma ! »
Nouan
Before anything, just a little explanation of the aspect of the pictures.
The camera is an Holga
.
You’re supposed to use 120 mm film with it
But you can still use 35 mm
with a little patch
.
It was my first time, so, the patch was not perfect at all.
There was still a little hole in the back, explaining the light in the middle.
Should be better the next time..
Par ordre d’apparence :
Alexandre, trop près, trop de lumière, désolé de t’avoir flashé pour rien..
Damien,
Karin, Amber, Paolo,
Soren, Clara and Debu,
Soren, Clara, Julianna and Debu (more visible),
Soren and me, taken by Debu,
Sinisha and Aija,
Marie-Sophie, Anne-Marie et Maija,
Amber, Paola and Soren (again ?… :),
Alexandre and Clara,
Heino and Rehad,
Isabelle, Gaspar and Pauline,
Patrick,
Paola,
Maud,
Kaouther,
Klaudija, just a little bit overexposed.
Sorry for the missed one…