Lussas
De retour des états généraux du documentaire, quelques gribouilles pour mémoire et pour info, si vous vous êtes perdus jusqu’ici…
Dix films marquants (dans le désordre, pas de compétition on vous a dit !) :
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Avant que les murs tombent
Pas trop convaincu sur le papier, mais très bonne surprise. Beau, dense, percutant. -
La tumultueuse vie d’un déflaté
« Déflaté » vient de l’anglais « to deflate », dégraisser. Pas la peine d’en dire plus, mieux vaut vous laisser découvrir le charme de ce conte burkinabais. -
Entendez mon cri (Usłyszcie mój krzyk)
Un documentaire digne de Hitchcock, je ne conseillerais pas de le voir juste avant d’aller se coucher ! Dans l’idéal, ne pas lire de résumé, ne pas chercher à en savoir plus. Juste le voir.
Et encaisser. -
Rien ne s’efface
Petit intro à l’univers de Naomi Kawase. On aurait dit une balade en hiver, sous des cerisiers décharnés. Le cœur serré. Mais heureux d’être là malgré tout. -
Nora
Après le Burkina avec le grand Z, le Zimbabwé avec la grande Chipaumire. Ou son enfance africaine dans une série de tableaux dansés et bien balancés. -
L’Épine dans le coeur
Gondry nous emmène dans une promenade bien émouvante. -
Il était une fois André S. Labarthe
Ceux qui connaissaient bien le personnage n’ont pas aimé, mais ce n’était pas si mal pour les novices qui entendaient parler du bonhomme pour la première fois.. donne envie d’en savoir plus sur Labarthe, Bataille, et les cinéastes de notre temps. -
Study of A River
Présenté à la fin d’une série qui pouvait sembler aride. A juste titre. Pas le moindre son en dehors de celui du projecteur. Pas ou peu d’effets. Noir et blanc sévère. Contraste approximatif par moments. Mais on accroche malgré tout. Sur celui-ci en particulier. La chaleur écrasante dans la salle amplifiait une tendance à la somnolence. Pas très confortable mais pas forcément néfaste pour cette expérience.Certains plans paraissent incompréhensibles au premier abord. Laissant plus de place à l’imagination. Chacun se recompose un contexte, une vision. Surnaturelle, onirique. Avant de se rendre compte que Peter Hutton nous a habilement « mené en bateau »…
Vous me direz si vous voyez aussi une grande statue de l’île de Pâques avaler lentement l’horizon, ou encore une grotte s’agrandir à l’infini. Comme si Ali Baba avait pris du LSD…
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El Negret
Oui-oui et la guerre d’Espagne. Le concept aurait pu être amusant avec une pincée d’humour, mais Oui-oui semble en être dépourvu (entre autres choses). -
Fondamenta delle convertite
« Une année dans la prison de femmes de Venise… » - Bonus track :
Un court, dont je n’ai pas retrouvé la trace. On y évoquait un ancêtre mystérieux au Cap Vert. Ce film faisait partie d’une série très inégale (20×5′), et donnait vraiment envie de faire comme cet illustre aïeul qui fuit le confort d’une vie bourgeoise en France, pour aller « s’allonger sur ces roches volcaniques et sentir la terre qui bouge juste en dessous »
Ce que j’ai loupé et que l’on m’avait pourtant vivement conseillé :
- Armando et la politique (Armando e la politica)
Berlusconi je te vois ! -
Jean Pascal pour la France
Ceux qui l’ont vu peinaient à le décrire, mais me disaient que ça valait le détour… -
The Cat, the Reverend and the Slave
« Mais comment faire
Comment lui dire
Comment lui faire voir
Ma planète artificielle » (-M-) -
La nuit de la radio (organisé par la SCAM), une diffusion sur le net est prévue. A suivre courant septembre (EDIT : plutôt courant novembre si ça se fait, problèmes de droits apparemment)…
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Le Horla, de Jean Daniel Pollet, retrouvé depuis sur le net (dans la médiathèque d’un laboratoire pharmaceutique, au rayon psychiatrie…).
- Material, pour un petit tour en RDA…
Bande son : » Ne vous mariez pas les filles, faites plutôt du cinéma ! »
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