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Nov 16

Bruxelles Ix Ixelles

Posted on mercredi, novembre 16, 2011 in Festivals, Formations, Photo






















(où l’on voit Spielberg sortir de l’oreille cassée du fameux reporter..).

Festival Filmer à tout prix avec le P’tit Ciné et le RED notamment..

Très touché par Diane Wellington, le film d’Arnaud des Pallières (qui avait en partie motivé ce détour).

Ariane Beauvillard en parle ici, mieux que je ne le ferai.

On pouvait aussi croiser à cette séance l’antique cousine de Lou Reed racontant son siècle marqué par l’émigration, la barbarie et le militantisme (Red Shirley), ainsi qu’Irma, une étonnante catcheuse à la retraite, dotée d’une voix de rossignol.

Août 27

Lussas XI

Posted on samedi, août 27, 2011 in Festivals, Formations, Photo

Une fois encore, l’ombre de Ratzinger a plané sur l’irréductible village ardéchois. L’accord dont nous parlions dans nos colonnes l’an dernier n’a malheureusement pas été reconduit, Benoît préférant aller faire le mariole en Espagne

Mais les festivaliers n’ont pas été rancuniers, comme le prouvent ces clichés pris juste avant l’orage qui a tout dévasté malgré le saint patronage de Notre Dame de Lussas…


En dehors des potins habituels, deux films au moins à citer cette année :

An Angel in Doel, très beau film de Tom Fassaert, s’attachant au destin de quelques uns des derniers habitants de Doel, une petite ville menacée de démolition par les projets d’agrandissement du port d’Anvers… quelques images à voir ici. On pourrait croire que le film est parfait pour une petite dépression alors qu’il est plutôt revigorant malgré tout.. politesse du désespoir, comme disait Bison Ravi..
L’été de Giacomo. Il vient de retrouver l’usage de l’ouïe, à 18 ans, grâce à une opération de la cochlée. On gardera surtout le souvenir de petits bouts d’été adolescents restitués avec beaucoup de grâce et de talent par Alessandro Comodin. Léopard d’or dans la catégorie « Cinéaste du présent » à Locarno. Bravo à Paolo aussi..

Août 28

Le festival de la chouille

Posted on samedi, août 28, 2010 in Festivals, Formations, Photo

Du nouveau cette année à Lussas. Devant la légère baisse de la fréquentation, Jean-Marie Barbe a annoncé aux journalistes un partenariat pour le moins inattendu. L’association Ardèche Images devrait prochainement signer un accord avec une organisation pourtant plus touchée – toutes proportions gardées – par la désaffection des foules : l’Église catholique.

Barbe et les journaleux

C’est dans l’optique de ce rapprochement qu’un séminaire concernant les Écritures numériques était organisé. Clarisse Herrenschmidt a évoqué la convergence annoncée des textes des principales religions monothéistes (Torah, Bible et Coran) au fur et à mesure de leur encodage, grâce aux bugs notamment. Alexandre Brachet nous a ensuite montré les premières images de la Bible interactive qui permettra bientôt de revivre les plus grands moments de l’Ancien et du Nouveau Testament. L’idée étant de se mettre à la place des personnage principaux. Multipliez les pains, marchez sur l’eau ou réveillez les morts pour gagner des points et passer au niveau de conscience supérieur.

Clarisse sous la couv'

Une tendance que l’on retrouve aussi dans le festival off. Avec des spectacles de rû, à mi-chemin de l’esprit original du festival, plutôt baba cool, et du sens de la mise en scène bien connu des nouveaux partenaires privilégiés. Un bel effort des festivaliers pour anticiper le jumelage de Lussas avec le bourg de Lourdes.

JC & Mado

JC, Mado et JC

Sinon, pas mal de films intéressants cette année encore.

S’il n’y en avait que trois, je dirais :
Z32, d’Avi Mograbi, c’était mon premier Mograbi, et s’il est vrai que ce n’est pas son meilleur, les précédents vont vraiment me plaire…
Deux de la Vague, par Emmanuel Laurent et Antoine de Becque, pas mal pour compléter une culture encore défaillante sur la Nouvelle Vague en général, Godard et Truffaud en particulier.
The Perfect Human, de Jorgen Leth. Avec l’espèce de suite complètement barrée (The five obstructions, de Jorgen Leth et Lars Von Trier), dont j’ai pu voir une bonne moitié seulement, et en deux ou trois fois, alors que la vidéothèque fermait ses portes et qu’il fallait jongler entre les derniers micro-créneaux.

Un mention spéciale pour Plug And Pray, pas si terrible que ça dans l’ensemble, même si le personnage principal est très attachant. La scène tournée en pleine prépa-Davos et dans laquelle il explique gentiment à l’inénarrable Le Meur pourquoi il devrait réfléchir avant de l’ouvrir vaut le détour à elle toute seule.

Oct 17

S21 et bbb

Posted on samedi, octobre 17, 2009 in Festivals, Musique

Petit détour par le festival de Montreuil pour voir « S21, la machine de mort khmère rouge ». L’occasion de croiser Camille sortant d’une nouvelle projection de son film sur le grand Z.

Le film de Rithy Panh est difficile à encaisser. On pourrait même dire qu’il nous fait passer quelques sales quarts d’heure. Il nous amène au plus près, le nez collé à l’horreur concentrationnaire.

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Cinq bourreaux et deux survivants du génocide sont conviés par le réalisateur dans cet ancien lycée transformé par les Khmers rouges en centre de détention, de torture et d’exécution. Ils ravivent nos souvenirs diffus sur ces atrocités, quand elles ne sont pas tout simplement absentes de nos mémoires.

On pourra faire le rapprochement avec les livres de Jean Hatzfeld sur le Rwanda. Des récits qui font mal au ventre. Mais qui nous laissent avec le sentiment d’avoir suivi, même de loin, quelques courageux dans leur combat contre l’oubli. Un combat loin d’être gagné dans ce monde aux tendances amnésiques où nous dérivons gentiment.

Tentative de captation du concert du petit frère de K. aux Trois Baudets dans la foulée, malgré un léger sentiment de décalage (un tout petit extrait sans montage et en son direct ici).

Août 27

Lussas

Posted on jeudi, août 27, 2009 in Festivals, Photo

De retour des états généraux du documentaire, quelques gribouilles pour mémoire et pour info, si vous vous êtes perdus jusqu’ici…



Dix films marquants (dans le désordre, pas de compétition on vous a dit !) :

  • Avant que les murs tombent
    Pas trop convaincu sur le papier, mais très bonne surprise. Beau, dense, percutant.
  • La tumultueuse vie d’un déflaté
    « Déflaté » vient de l’anglais « to deflate », dégraisser. Pas la peine d’en dire plus, mieux vaut vous laisser découvrir le charme de ce conte burkinabais.
  • Entendez mon cri (Usłyszcie mój krzyk)
    Un documentaire digne de Hitchcock, je ne conseillerais pas de le voir juste avant d’aller se coucher ! Dans l’idéal, ne pas lire de résumé, ne pas chercher à en savoir plus. Juste le voir.
    Et encaisser.
  • Rien ne s’efface
    Petit intro à l’univers de Naomi Kawase. On aurait dit une balade en hiver, sous des cerisiers décharnés. Le cœur serré. Mais heureux d’être là malgré tout.

  • Nora
    Après le Burkina avec le grand Z, le Zimbabwé avec la grande Chipaumire. Ou son enfance africaine dans une série de tableaux dansés et bien balancés.

  • L’Épine dans le coeur
    Gondry nous emmène dans une promenade bien émouvante.
  • Il était une fois André S. Labarthe
    Ceux qui connaissaient bien le personnage n’ont pas aimé, mais ce n’était pas si mal pour les novices qui entendaient parler du bonhomme pour la première fois.. donne envie d’en savoir plus sur Labarthe, Bataille, et les cinéastes de notre temps.

  • Study of A River
    Présenté à la fin d’une série qui pouvait sembler aride. A juste titre. Pas le moindre son en dehors de celui du projecteur. Pas ou peu d’effets. Noir et blanc sévère. Contraste approximatif par moments. Mais on accroche malgré tout. Sur celui-ci en particulier. La chaleur écrasante dans la salle amplifiait une tendance à la somnolence. Pas très confortable mais pas forcément néfaste pour cette expérience.

    Certains plans paraissent incompréhensibles au premier abord. Laissant plus de place à l’imagination. Chacun se recompose un contexte, une vision. Surnaturelle, onirique. Avant de se rendre compte que Peter Hutton nous a habilement « mené en bateau »…

    Vous me direz si vous voyez aussi une grande statue de l’île de Pâques avaler lentement l’horizon, ou encore une grotte s’agrandir à l’infini. Comme si Ali Baba avait pris du LSD…

  • El Negret
    Oui-oui et la guerre d’Espagne. Le concept aurait pu être amusant avec une pincée d’humour, mais Oui-oui semble en être dépourvu (entre autres choses).

  • Fondamenta delle convertite
    « Une année dans la prison de femmes de Venise… »

  • Bonus track :

    Cap Vert

    Un court, dont je n’ai pas retrouvé la trace. On y évoquait un ancêtre mystérieux au Cap Vert. Ce film faisait partie d’une série très inégale (20×5′), et donnait vraiment envie de faire comme cet illustre aïeul qui fuit le confort d’une vie bourgeoise en France, pour aller « s’allonger sur ces roches volcaniques et sentir la terre qui bouge juste en dessous »

Ce que j’ai loupé et que l’on m’avait pourtant vivement conseillé :


Bande son :  » Ne vous mariez pas les filles, faites plutôt du cinéma !  »

Découvrez la playlist Vian avec Michèle Arnaud

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